Editorial

Chère lectrice, cher lecteur,

La cadence des innovations médicales n’a jamais été aussi élevée… tous les jours, ou presque, nous assistons à l’avènement de nouveaux appareils, systèmes et autres applications. Certes, il y va de la technique proprement dite, mais aussi – et surtout – des personnes qui l’utilisent. Les Technologues en dispositifs médicaux sont bien plus que des « technicien(ne)s » ; ils / elles sont l’interface entre les innovations high-tech d’une part, et les patients – dont la vie et la santé en dépendent – d’autre part.

Or, l’exercice de ce métier nécessite plus que de simples connaissances techniques. Il requiert également une bonne dose de psychologie, afin de comprendre la manière dont nous apprenons, dont nous gérons le stress et dont nous sommes capables, même dans les situations difficiles, de prendre des décisions judicieuses.

« Bien apprendre » – que ce soit durant la formation, ou dans le travail quotidien – implique de savoir mémoriser les connaissances de telle manière que celles-ci puissent être réactivées même dans des situations tumultueuses. Ainsi, dans notre cas, nous devons non seulement connaître parfaitement les procédures techniques, mais aussi être en mesure de les appliquer de manière sûre sous pression de temps. Ou encore, éviter les erreurs, ou en tirer les enseignements, afin de ne pas les commettre une deuxième fois.

De plus – et c’est un fait avéré en psychologie – lorsqu’une personne sait pourquoi elle fait quelque chose, elle est davantage motivée à apprendre et travaille de manière plus concentrée. Et c’est précisément ce qui est essentiel dans notre métier ; car, au final, il s’agit de protéger des vies et de permettre la guérison.

Il nous semblait donc logique de publier un entretien avec une étudiante en psychologie, qui évoquera divers aspects très intéressants, notamment relatifs au processus d’apprentissage.

Nous espérons que la présente édition automnale vous inspirera et vous incitera à appliquer concrètement certaines idées nouvelles dans votre travail quotidien, toujours dans le respect du principe sacro-saint selon lequel un retraitement de qualité est le fondement même d’une médecine sûre.

Cordialement,
Ushananthini Puspanantha

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